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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 08:11

http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/08/23/01029-20110823ARTFIG00459-un-produit-toxique-impregne-dans-des-vetements-neufs.php

 

Un produit toxique imprègne de nombreux vêtements neufs

Mots clés : TextileVêtementsToxiquesCHINEINDEEUROPENonylphénol,GREENPEACEDIRTY LAUNDRY

Par Tristan VeyMis à jour le 23/08/2011 à 16:38 | publié le 23/08/2011 à 16:37 Réactions (30)
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Des habits de marques très répandues comme H&M, Nike ou Adidas, sont imprégnés de nonylphénol, une substance chimique supposée toxique pour la reproduction, révèle Greenpeace.

Quatorze grands fabricants de vêtements, parmi lesquels Nike, Lacoste ou H&M, sont pointés du doigt par l'étude «Dirty laundry 2» (Linge sale 2, ndlr) de Greenpeace. Sur 78 échantillons d'articles neufs achetés dans 18 pays, notamment européens, 52 présentaient des traces d'éthoxylates de nonylphénol (NPE). Seul Gap, dont deux échantillons ont été testés, ne présente que des résultats négatifs. Le précédent rapport «Dirty laundry» portait sur les conditions désastreuses de la production textile en Chine.

 

 

Les NPE sont dangereux car ils se dégradent rapidements dans l'environnement en nonylphénols simples (NP), une substance persistante supposée toxique pour la reproduction et la croissance des êtres vivants. Tout produit commercial contenant des NP porte en Europe les mentions «risque possible d'altération de la fertilité», «risque possible pendant la grossesse d'effets néfastes pour l'enfant» et «très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement».

Leur dangerosité est accentuée par le phénomène de bioaccumulation. En piègeant les NP contenus dans l'eau, les algues concentrent le produit toxique. Elle sont ensuite mangées par les poissons qui accumulent à leur tour «le poison» dans leur graisse. Et ainsi de suite, jusqu'au bout de la chaîne alimentaire où on retrouve l'homme. Certaines études ont ainsi montré que le lait maternel pouvait contenir des traces de cette substance chimique artificielle.

Les effets reprotoxiques ou cancérigènes pour les animaux et les hommes ne sont en revanche pas clairement établis même s'il existe des études en ce sens. Les NP semblent agir sur le système endocrinien sans que le mécanisme d'action et ses conséquences sur la fertilité ou la croissance des tumeurs n'ait été décrypté.

Des rejets potentiellement importants en Chine ou en Inde

«Rien ne permet de penser que les niveaux de NPE mesurés (entre 1 et 27.000 mg/kg, ndlr) présentent un risque direct pour les personnes qui portent ces vêtements», rassure d'ailleurs Greenpeace dans son rapport. Martin Bésieux, le responsable belge de cette campagne organisée par la branche chinoise de l'organisation environnementale, ajoute qu'un simple lavage à l'eau permet de faire partir la quasi-intégralité des molécules. Les rejets associés dans l'environnement sont probablement négligeables en Europe.

Ce n'est pas le cas en Chine, au Bangladesh ou en Inde où les fabricants de vêtements en utilisent certainement beaucoup. «Les analyses des produits finaux ne nous permettent pas d'estimer ces quantités mais elles nous montrent que leur emploi est très courant», note Martin Bésieux. Avant que les NP ne soient interdits dans l'industrie textile européenne en 2003, les rejets dans les cours d'eau étaient importants et pourraient avoir durablement affecté les écosystèmes et les populations.

LIRE AUSSI:

» DOCUMENT - Le rapport Dirty laundry 2 de Greenpeace

» DOCUMENT - Le rapport Dirty laundry de Greenpeace

» Epidémie pulmonaire chez les délaveurs de jeans

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 07:56

 

 

http://du108w.dub108.mail.live.com/default.aspx#fid=1&fav=1&n=1112735866&mid=d59e76b7-ce0e-11e0-abc2-00237de4167a&fv=1

 

Ce joli T-shirt Kappa acheté lors de votre passage à Vienne au mois d’août ? Mince.Greenpeaces’est offert le même. Et l’a envoyé à un laboratoire indépendant, qui en a analysé le contenu. Résultat, le textile fabriqué au Bangladesh contient 970 mg d’éthoxylates de nonylphénol (NPEs) par kg. Un produit chimique qui se transforme en nonylphénol (NP) lorsque rejeté dans la nature. Très toxique pour l’environnement immédiat, cette substance aime se nicher dans l’organisme des poissons et, plus généralement, de l’ensemble des êtres vivants. Aussi, ajoute Greenpeace,« le NP peut agir comme un perturbateur hormonal ». Et ce, jusqu’en Europe, car le produit chimique est relâché au lavage... et résiste au passage à la station d’épuration. Bref, en portant des vêtements Adidas, Calvin Klein ou Converse fabriqués en Asie du sud, vous prenez le risque de mettre à mal votre fertilité et la croissance de vos enfants.

52 produits sur 78 contrôlés positifs

Le rapport « Dirty Laundry »(linge sale) de Greenpeace met ainsi l’accent sur 14 grandes marques*, toutes coupables de n’avoir pas interdit l’usage de ces produits toxiques dans leur processus de fabrication. L’ONG a acheté en Norvège des robes fabriquées en Chine, en Suisse des pyjamas cousus au Sri Lanka, ou en Espagne des baskets venues du Vietnam. Sur 78 articles analysés, 52 – soit les deux tiers – se sont révélés porteurs de NPEs. La preuve, pour Greenpeace, que l’usage de cette substance synthétique est largement répandu à travers l’industrie textile mondiale. Pourtant, rappelle le rapport, la plupart de ces fabricants ont des politiques restreignant la présence de ces substances dangereuses dans leurs produits. A la suite de la publication d’un premier rapport sur le sujet,« deux marques – Nike et Puma – se sont engagées à les faire disparaître entièrement », explique Yifang Li, responsable des produits toxiques à Greenpeace.« Nous attendons des autres fabricants qu’ils fassent de même,ajoute-t-elle.Et nous surveillerons de très près ces engagements. »

* Les 14 marques concernées : Abercombie & Fitch, Adidas, Calvin Klein2, Converse, G-Star RAW, H&M, Kappa, Lacoste, Li Ning, Nike, Puma, Ralph Lauren, Uniqlo and Youngor.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 17:31

dans le Monde de ce 17/08/2011

 

 

Monsanto poursuivi pour "biopiraterie" par l'Inde

LEMONDE | 17.08.11 | 14h10

 

Manifestation contre l’aubergine génétiquement modifiée, à Bhubaneswar, dans le nord-est de l’Inde, en janvier 2010.

Manifestation contre l’aubergine génétiquement modifiée, à Bhubaneswar, dans le nord-est de l’Inde, en janvier 2010.AFP / ASIT KUMAR

 

 

NEW DELHI, CORRESPONDANCE - L'Autorité indienne de la biodiversité a annoncé, le 11 août, qu'elle allait engager des poursuites judiciaires à l'encontre du semencier américain Monsanto pour avoir mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés locales sans en avoir demandé l'autorisation.

 

C'est la première fois, en Inde, qu'une entreprise va être poursuivie pour acte de"biopiraterie", une infraction passible de trois années d'emprisonnement.
Monsanto, son partenaire indien Mahyco et plusieurs universités indiennes s'étaient associés en 2005 pour mener les recherches, avec l'appui de l'agence américaine de développement Usaid, favorable aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

 MORATOIRE RECONDUIT EN 2011

Une dizaine de variétés existant dans les régions du Karnataka et du Tamil Nadu, parmi les 2 500 que compte le pays, avaient été utilisées pour mettre au point cette première aubergine génétiquement modifiée, destinée à être commercialisée en Inde.

Or, contrairement à ce qu'exige la loi sur la biodiversité votée en 2002, aucune autorisation n'avait été demandée pour utiliser des variétés locales. Les agriculteurs auraient dû notamment être consultés afin de négocier une éventuelle participation aux bénéfices tirés de l'exploitation commerciale de l'aubergine."Monsanto était parfaitement au courant de la législation et l'a volontairement ignorée", estime Leo Saldanha, directeur de l'organisation de défense de l'environnement Environment Support Group, qui a saisi l'Autorité indienne de la biodiversité de ce cas de biopiraterie.

Contacté par Le Monde, Monsanto s'est refusé à tout commentaire. D'après l'hebdomadaire India Today, le semencier rejetterait toute responsabilité, tout en accusant ses partenaires indiens de ne pas avoir demandé les autorisations nécessaires. Mahyco, dont Monsanto est actionnaire à hauteur de 26 %, a indiqué qu'il s'était contenté de fournir le gène de transformation. L'accusation de biopiraterie est un nouveau coup dur pour Monsanto, et risque de freiner le développement de ses activités en Inde.

Le moratoire décrété en février 2010, par le ministre indien de l'environnement, sur la commercialisation des aubergines génétiquement modifiées a été reconduit cette année. Et sa levée ne semble pas à l'ordre du jour. A l'époque, le Comité de consultation de génie génétique avait pourtant émis un avis favorable à la commercialisation de l'aubergine.

Les opposants aux OGM espèrent que Monsanto ne sera pas autorisé à mener des recherches sur les oignons génétiquement modifiés, comme l'entreprise en a fait la demande au mois de juin.

L'Inde, qui abrite 7,8 % des espèces animales et végétales de la planète sur seulement 2,5 % des terres émergées, est très exposée aux risques de biopiraterie. Le sujet y est particulièrement sensible depuis qu'en 1997, des paysans du nord du pays avaient violemment protesté contre le brevetage, par le semencier américain RiceTec, d'une variété de riz basmati appelée "kasmati".

VICTOIRE DES OPPOSANTS AUX OGM

Afin de disposer de tous les éléments nécessaires, le gouvernement a démarré un projet pharaonique de recensement du savoir-faire en matière de médecine traditionnelle : 200 000 traitements – y compris les postures de yoga – ont déjà été répertoriés. Des centaines de scientifiques épluchent les traités anciens de médecine ayurvédique pour y recenser les vertus déjà éprouvées de fruits ou de plantes médicinales.

Cette "bibliothèque numérique du savoir traditionnel", qui compte 30 millions de pages et a été traduite en cinq langues, a déjà permis d'annuler de nombreux brevets. Celui déposé par une université américaine sur le curcuma pour ses vertus dans la lutte contre le cancer a été annulé à la suite d'une plainte du gouvernement indien. Et la demande de brevet déposée en 2007 par le laboratoire pharmaceutique chinois Livzon, auprès de l'Union européenne, sur la menthe et l'Andrographis (échinacée d'Inde), utilisées notamment comme traitement contre la grippe aviaire, a été rejetée.

Mais aucune de ces organisations n'avait été poursuivie en justice. "Il aura fallu six ans à l'Autorité nationale de biodiversité pour engager les poursuites", regrette Leo Saldanha. Après avoir enquêté sur une éventuelle infraction commise par Monsanto et ses partenaires, l'Environment Support Group avait donné l'alerte en février 2010."Il faut que l'Autorité nationale accélère et multiplie les enquêtes pour lutter contre les cas de biopiraterie", insiste le directeur de l'organisation non gouvernementale.

Cette action en justice contre Monsanto constitue une victoire pour les opposants aux OGM. Seule la culture du coton génétiquement modifié est actuellement autorisée en Inde. Elle a propulsé le pays au rang de deuxième producteur mondial, devant les Etats-Unis. Mais ces nouvelles semences, coûteuses, sont accusées de ruiner les producteurs les plus fragiles.

L'aubergine, très présente dans l'alimentation quotidienne partout dans le pays, est aussi utilisée comme offrande religieuse. Dans le temple d'Udupi, dans le sud de l'Inde, les fidèles du dieu Krishna s'étaient ainsi violemment opposés à la commercialisation de l'aubergine génétiquement modifiée. Ils craignaient desusciter la colère de leur divinité en lui offrant des légumes "impurs".

Julien Bouissou
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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 15:15

 

http://lci.tf1.fr/science/sante/non-les-francais-n-ont-pas-peur-de-leurs-telephones-portables-6613372.html

 

Non, les Français n'ont pas peur de leur téléphone portable

le 03 août 2011 à 11h50 , mis à jour le 03 août 2011 à 12h08

Selon un sondage, 71% des utilisateurs de mobiles ne prennent pas de "précautions particulières" lorsqu'ils utilisent ces appareils, classés par l'OMS comme "cancérogènes possibles".

Article suivant dans Sciences : Etre centenaire, une question de gènes

Ils ne sont qu'une minorité à s'en méfier. Non, les Français ne craignent pas les effets possibles de leurs téléphones mobiles. Selon un sondage réalisé pour Santé Magazine*, 71% des utilisateurs de portables ne prennent pas de "précautions particulières" lorsqu'ils utilisent ces appareils, classés par l'OMS comme "cancérogènes possibles".


 
11% des personnes interrogées ont répondu privilégier les SMS, 10% utiliser de préférence un kit mains libres, 6% éviter de porter leur mobile sur eux et 2% s'abstenir de téléphoner quand le réseau est mauvais. Des précautions potentiellement liées aux habitudes des consommateurs : les moins de 25 ans privilégient les SMS, tandis que les 25-44 ans utilisent davantage le kit mains libres.
 
Plus de quatre Français sur cinq (85%) ont affirmé avoir un téléphone portable. Les trois-quarts ont déclaré une consommation d'au plus 2 heures par mois (dont 37% moins d'une heure). 16% ont annoncé une consommation mensuelle de deux à quatre heures, 5% de quatre à six heures et 6% de plus de six heures. Parmi les parents, 29% ne sont pas favorables à l'achat d'un téléphone portablepour leurs enfants. 31% des parents interrogés en ont acheté un à leurs enfants après 16 ans et 2% avant l'âge de 10 ans.
 
Sondage Obea/InfraForces à paraître dans l'édition de septembre de Santé Magazine. L'enquête a été réalisée par téléphone du 23 au 28 juin auprès d'un échantillon représentatif de 1.008 personnes habitant la France métropolitaine, âgées de 18 ans et plus.

 

le 03 août 2011 à 11:50
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 07:57

 

 

Impact santé .fr 28/07/2011

http://www.impact-sante.fr/Medecine/_Medecine__Actualites/Le_C2DS_alerte_sur_la_presence_de_phtalates_et_de_parabens_a_l_hopital/1/18521/1114

 

 

 

 

Le C2DS alerte sur la présence de phtalates et de parabens à l’hôpital
27/07/2011 | Santé publique

Le Comité pour le développement durable en santé (C2DS) tire la sonnette d’alarme face à la présence des phtalates et des parabens dans l’univers hospitalier.

Le C2DS souligne le fait que les phtalates sont omniprésents dans l’univers hospitalier, à la fois dans les dispositifs médicaux et les matériaux de construction. Pour le Comité « l’univers hospitalier se doit d’être exemplaire et prioriser des actions en direction des patients les plus vulnérables. » Depuis 2007 le C2DS mène une campagne pour la suppression des phtalates. Il souhaite également voir supprimer les produits cosmétiques utilisés dans les maternités et qui contiennent des parabens et phénoxyéthanol. 
« Dans les établissements de santé on achète beaucoup de choses et on a pas toute la lisibilité pour choisir les produits », souligne Olivier Toma, le président du C2DS. 
Depuis 4 ans le comité cherche à obtenir des réponses. « On se tourne vers les tutelles mais c’est toujours la même situation. Nous n’avons aucune réponse », poursuit-il. « Nous n’avons pas d’interlocuteurs, tout le monde se renvoie la patate chaude », ajoute-il encore. 
Le Comité souligne également que les professionnels de santé sont responsables mais pas informés
Le C2DS présente une série de recommandations. En premier lieu il demande un interlocuteur et un calendrier. Il souhaite également l’application du principe de précaution pendant le temps des études sur les produits visés. Parmi les autres recommandations on trouve le contrôle systématique des allégations commerciales, un affichage complet et lisible sur tous les produits cosmétiques, des AMM adaptées aux cosmétiques et aux matériaux de construction dans le champ hospitalier ou encore des formations initiales et continues pour les professionnels de santé.

Cécile RABEUX

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 07:50

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/22/la-vente-des-tapis-puzzles-suspendue-pendant-encore-un-an_1551891_3244.html

 

La vente des tapis-puzzles suspendue pendant encore un an

LEMONDE.FR avec AFP | 22.07.11 | 19h30

 

Le tapis-puzzle est interdit à la vente depuis le 13 décembre.

Le tapis-puzzle est interdit à la vente depuis le 13 décembre.AFP/ISABELLE WIRTH

 

L'information avait suscité l'angoisse de plus d'un parent juste avant les fêtes de Noël : ces tapis formés de grosses pièces de puzzle en plastique de couleur sur lesquels évoluaient leurs enfants toute la journée présentaient un risque pour la santé.

La Belgique avait la première donné l'alerte en interdisant leur vente au motif que "la quasi-totalité des tapis mis en vente émettaient un niveau trop élevé de particules nocives, notamment de formamide", un produit chimique industriel cancérogène. Le 13 décembre, le secrétaire d'Etat français à la consommation Frédéric Lefebvresuspendait leur vente en attendant le résultat d'analyses conduites par l'Anses, l'autorité en matière de sécurité sanitaire, sur la présence de particules nocives de ce produit. L'interdiction avait été prolongée en mars, jusqu'à la mi-juillet.

Vendredi 22 juillet, un arrêté paru au Journal officiel a annoncé que l'importation et la vente de ces tapis était encore suspendue pour un an, sauf pour les articles dont la teneur est inférieure à des seuils considérés comme non dangereux. Les seuils retenus dans l'arrêté se fondent sur des recommandations de l'Anses.

Les tapis-puzzles, généralement destinés aux petits-enfants, sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux semblable à celui utilisé pour les revêtements de sol de centres aérés ou de tapis de gymnastique. Pour les rendre plus souples, on peut y adjoindre du formamide, substance qualifiée de "nocive lorsqu'elle est inhalée ou ingérée et irritante pour les yeux et la peau", comme l'avaient déjà dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belges, italiennes, portugaises et espagnoles. Les enfants en bas âge, qui mettent tous les objets qu'ils trouvent à la bouche sont donc particulièrement vulnérables.

Jouets toxiques

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 07:45

 

http://www.leparisien.fr/societe/la-vente-des-tapis-puzzle-suspendue-jusqu-en-juillet-2012-22-07-2011-1541922.php

 

Publié le 22.07.2011, 18h58 | Mise à jour : 20h18

 Les tapis-puzzles concernés par l’interdiction contiennent du formamide, une substance classée cancérigène.
Les tapis-puzzles concernés par l’interdiction contiennent du formamide, une substance classée cancérigène. | (Maxppp/Guillaume CLEMENT.)
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Trop d'incertitudes planent encore sur la toxicité du formamide trouvé dans les tapis-puzzles en mousse. Ces tapis colorés composés de grandes pièces qui s'emboîtent les unes dans les autres, faisant la joie des enfants, resteront interdits à l'importation et à la vente en France pour encore un an, selon un arrêté paru vendredi au Journal officiel. 
Sauf pour les articles dont la teneur est inférieure à des seuils considérés comme non dangereux.

Le formamide est une substance principalement utilisée dans les industries chimique, pharmaceutique et des matières plastiques et polymères, classée cancérigène, mutagène et toxique pour la reproduction (CMR). 
Sa présence dans des tapis-puzzles vendus en France avait amené le secrétaire d'Etat chargé de la Consommation, Frédéric Lefebvre, a en interdire la commercialisation pour trois mois en décembre 2010. Interdiction qui avait été reconduite jusqu'au 15 juillet dans l'attente d'analyses complémentaires par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). 

L'organisme a rendu ses recommandations le 18 juillet et préconise de renforcer «la réglementation pour prévenir le risque d'exposition des jeunes enfants».

Un certain seuil de formamide est toléré
Les seuils retenus dans l'arrêté permettant la mise ne vente d'un produit se fondent sur les recommandations de l'Anses. Elles stipulent que le gestionnaire du risque doit «s'assurer que les émissions dans l'air de formamide issues des tapis-puzzles ne dépasse pas une concentration maximale de 20 µg/m3, mesurable au 28ème jour de conditionnement en chambre d'émission, après désemballage du tapis puzzle neuf.» 

Pour les produits susceptibles d'être à nouveau commercialisés, il revient au fabricant, à l'importateur ou au distributeur d'apporter la preuve que la teneur des tapis-puzzle en formamide est inférieure aux seuils retenus.

L'Anses recommande également «au consommateur, avant usage d'un tapis-puzzle neuf, de procéder à son désemballage et de le conserver quelques jours en dehors des pièces où vit l'enfant».

A partir de juillet 2013, le formamide sera interdit dans les jeux pour enfants, comme toutes les substances dites CMR, selon la directive européenne de 2009 sur les jouets.

LeParisien.fr

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 07:51

http://www.impact-sante.fr/Medecine/_Medecine__Actualites/Perturbateurs_endocriniens_-_l_OPECST_rend_son_rapport/1/18477/1097

 

 

Perturbateurs endocriniens : l’OPECST rend son rapport
15/07/2011 | Assurance maladie, Santé publique, Profession

« Les perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution » : c’est le titre du rapport présenté le 13 juillet par Gilbert Barbier, sénateur du Jura. Ce rapport, approuvé le 12 juillet par l’OPECST, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, souligne les inquiétudes face à l’augmentation des maladies liées au système hormonal.Tests internationaux, information des consommateurs et interdiction des pertubateurs endocriniens pour les femmes enceintes et les jeunes enfants figurent parmi les propositions.

 

Les cancers hormono-dépendants, comme le cancer du sein, sont en augmentation, ainsi que les problèmes de fertilité et les malformations urogénitales. « De nombreuses études sortent sur ces problèmes, explique Gilbert Barbier. Beaucoup de ces substances sont présentes dans notre entourage. » Le rapport ajoute que les données scientifiques rendent crédibles un lien entre ces substances et les maladies. « Les perturbateurs endocriniens remettent en cause la toxicologie classique, poursuit le sénateur. Il n’y a pas de linéarité entre les doses et les conséquences. » Il souligne que pour beaucoup de personnes, cela n’a pas d’incidence. « Ce qui est important, c’est la fenêtre d’exposition », continue-t-il. Les femmes enceintes et les très jeunes enfants sont plus exposés que les autres.

Le sénateur propose une action en trois volets. Tout d’abord renforcer l’effort de recherche et aboutir à la validation de tests internationaux pour détecter ces substances d’ici 2013. Il faut également prévenir. « La question est de savoir s’il ne faut pas un peu caricaturer le danger », souligne Gilbert Barbier. Il préconise l’apposition d’un pictogramme similaire à celui présent sur les bouteilles d’alcool pour les femmes enceintes. Il souhaite enfin que soit affirmé au niveau européen l’objectif d’interdire les perturbateurs endocriniens pour les femmes enceintes et les jeunes enfants. Le sénateur parle également d’une interdiction raisonnée, « il faut accélérer la disparition d’un certain nombre de molécules dont on sait qu’elles sont particulièrement nocives. »

Les pertubateurs endocriniens comprennent des substances chimiques d'origine naturelle (oestrogènes, progestérone, testostérone, phyto-oestrogènes) ou de synthèse, et des substances anthropiques issues de l'industrie chimique (phtalates, bisphénol A, métaux lourds...) et phytosanitaires (herbicides, fongicides, insecticides...).

 

 

Cécile RABEUX
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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 19:55

http://www.lefigaro.fr/sante/2011/07/12/01004-20110712ARTFIG00643-les-perturbateurs-endocriniens-en-question.php

 

 

Les perturbateurs endocriniens en question

Mots clés : Perturbateurs Endocriniens

Par Marielle Court
13/07/2011 | Mise à jour : 09:29
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Avec ces substances, la dose ne fait pas le poison, contrairement aux règles de la toxicologie. 

Souligner qu'en matière de perturbateurs endocriniens la dose ne fait pas le poison est l'une des idées fortes du rapport du sénateur du Jura (RDSE), Gilbert Barbier, présenté aujourd'hui à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Les perturbateurs endocriniens sont des substances «naturelles ou artificielles» étrangères à l'organisme capables de perturber le fonctionnement du système hormonal et d' «induire des effets délétères aussi bien à court qu'à long terme sur un individu et sa descendance», rappelle le document.

Leur rôle néfaste a été abondamment documenté pour la faune sauvage et parfois pour l'homme. Ce fut ainsi le cas du Distilbène, un médicament prescrit à des femmes enceintes jusqu'en 1977, à l'origine de malformations sur deux générations. Sans oublier la chlordécone, un pesticide abondamment utilisé aux Antilles et mis en cause dans les cancers de la prostate.

Certains de ces travaux mettent à mal l'idée selon laquelle il existe une relation linéaire entre une dose et son effet. Les perturbateurs endocriniens ne répondent donc pas aux principes actuels de la toxicologie qui fonde «toute la réglementation des produits chimiques pour protéger travailleurs et grand public en définissant une dose d'exposition sans effet tout au long de la vie ou DJA (dose journalière acceptable)».

Démarche de prévention  

Avec ces substances, des effets peuvent ainsi être constatés à faible dose, mais peuvent, à l'inverse, s'atténuer à forte dose. Sans oublier les effets de synergie entre des molécules dont les concentrations restent individuellement dans les normes. Dans certains cas, «c'est la période d'exposition qui crée le risque», note Gilbert Barbier. Le sénateur insiste sur le développement de la recherche et surtout sur une meilleure coordination au niveau national et européen. Il faudrait accorder une priorité «à l'adoption de tests reconnus internationalement» assure-t-il. En l'attente de nouvelles données, il propose une démarche de prévention notamment en direction des femmes enceintes et des jeunes enfants. Il suggère que les produits de «consommation courante contenant des substances présentant un risque élevé de perturbation endocrinienne soient soumis à un étiquetage particulier pour informer les mères et les inciter à en utiliser d'autres».

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 13:54

 

http://www.lemonde.fr/week-end/video/2011/07/08/quand-la-fertilite-decroche_1546336_1477893.html

Vidéo
Quand la fertilité décroche
Durée : 08:34  |  Images : Universcience
Fécondation in vitro, insémination artificielle, don de sperme... Aujourd'hui, les Français ont de plus en plus recours à l'aide médicale à la procréation. Pour plus d'un couple sur deux, le problème vient de l'homme et cette baisse de fertilité masculine serait la conséquence de notre mode de vie moderne.

 

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